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6 raisons pour être Végan

Pourquoi être végan, végétalien ou végétarien ?

Ne plus manger aucune protéine animale est une attitude qui va au-delà du végétarisme où la viande est proscrite mais les œufs, les laitages et le miel sont consommés.

Le végétalien consomme des laits végétaux à base d’oléagineux pour remplacer les laits animaux. Le végétalien ne consomme rien qui soit issu du règne animal.

Pour le végan, tout ce qui est issu de l’exploitation des animaux est proscrit. Plus de maroquinerie ou de vêtement en cuir…

Le véganisme, le végétalisme ou le végétarisme sont-ils des modes ? Des postures spirituelles ? Écologiques ? Ou plus concrètement une nécessité de santé publique pour un être humain, certes adaptatif mais tellement sursollicité par les poisons d’une vie occidentale inhumaine que les burn-out physiologique, psychologique et spirituel surviennent de plus en plus tôt.

Voilà donc 6 bonnes raisons qui méritent toutes notre attention. La dernière est peut-être la plus surprenante :

1. Des acides insolubles

L’examen de l’appareil digestif humain montre que la taille des reins, sensiblement plus petite que celles des omnivores et surtout des carnivores, ne prédispose pas l’être humain à digérer complètement les acides insolubles qui résultent des protéines animales.

Notre intestin plus long nous oriente également davantage vers les végétaux – fruits, oléagineux, légumes, légumineuses ou céréales non cuites. Attention néanmoins à faire la distinction entre herbivore et frugivore-phytophage. L’être humain n’a pas la capacité de rumination d’un herbivore pour digérer les fibres végétales en quantité importante.

Si Thierry Casanovas ou Dominique Guyaux rappellent que l’humain mange de la viande depuis – presque – toujours, ils précisent néanmoins que cette viande doit être mangée crue, que l’animal vive en liberté, mange naturellement et n’ait subi aucun traitement chimique. L’animal synthétise en effet le bon, les acides aminées d’origine végétale, comme le mauvais, les produits chimiques.

Irène Grosjean et le Dr Miguel Barthéléry précisent pour leur part, que les protéines animales génèrent inéluctablement des acides insolubles dans le corps. Ces acides sont à l’origine de nombreuses maladies. Miguel Barthéléry insiste sur le caractère adaptatif de l’homme. Ce dernier dans certaines régions plus hostiles à la végétation, a dû se résoudre à manger de la viande et des produits laitiers pour survivre. L’habitat originelle de l’homme cueilleur était l’Afrique, avec une nature généreuse en fruits et légumes. L’homme n’est pas prédisposé à digérer complètement les protéines animales sans devoir en payer le prix, un jour où l’autre.

Le Dr Miguel Barthéléry rappelle que les acides solubles des fruits permettent de dissoudre les acides insolubles des protéines animales. La distinction entre les acides est donc capitale : les solubles sont excellents pour l’humain et les insolubles en excès conduisent à la maladie.

Ces acides insolubles sont également source d’excitation. Le végan est plus paisible qu’un « viandard » qui sera « naturellement » plus agressif.

Il n’existe pratiquement aucun aliment d’origine végétale qui ne fournisse pas mieux les mêmes nutriments que ceux fournis par les aliments d’origine animale.
– Pr Colin Campbell, in « L’enquête Campbell », Editions les arènes,  p 341

2. Les fausses croyances

Le mythe des protéines

Les protéines sont faites d’acides aminées provenant de… végétaux. Si l’animal nous rend un service en les synthétisant pour nous, il n’est nullement besoin de passer par un intermédiaire pour assimiler ces acides aminés. Manger directement des végétaux de façon suffisamment variée et quantitative est la solution la plus adaptée à notre physiologie.

L’apport en protéines est par ailleurs largement surestimé.
La légende « manger de la viande pour être fort » est un mythe que la science a désormais démontré faux. Une simple observation de la nature confirme que les plus gros mammifères sur la planète sont d’ailleurs… herbivores ou frugivores et phytophages – Taureau, éléphant, rhinocéros, hippopotame, gorille, cheval, girafe, etc.

Le mythe du calcium

Le mythe du calcium et des laitages illustre la puissance de la propagande industrielle. Les lobbies très puissants sont à l’œuvre dès la maternelle et l’école primaire pour endoctriner les enfants à aimer les laitages, très acidifiant et donc déminéralisant.

Le Pr Colin Campbell a passé l’équivalent de 74 années de recherche sur l’alimentation et le cancer. Il a réalisé en Chine la plus grosse enquête sur le sujet.
Ses conclusions, rapportées dans son passionnant ouvrage « l’enquête Campbell », sont sans appel pour les scientifiques sans conflit d’intérêt :

  • La consommation de protéines animales favorise, accélère voire déclenche les maladies dites de civilisation : maladie cardiovasculaire, cancer, diabète ou encore ostéoporose pour ne citer que les plus importantes ;
  • Les lobbies alimentaires mais aussi pharmaceutiques et médicaux infiltrent tous les comités et commissions dans une corruption systémique afin d’établir des conseils et recommandations qui favorisent les intérêts commerciaux au détriment d’une santé plus naturelle ;
  • La consommation de protéines animales est également une source majeure de profits pour l’industrie de la médecine et de la pharmacie. Parmi les multiples anecdotes réelles rapportées, les chirurgiens cardiaques ne sont pas disposés à éviter une opération à un patient qui pourrait s’en passer, juste en changeant son alimentation et son mode de vie ! Les traitements pour les diabétiques représentent la seconde source de revenus de l’industrie pharmaceutique. Tout changement alimentaire qui permettrait d’éviter ces juteux traitements est donc fortement déconseillé par des « autorités » qui agissent par ignorance, complaisance, inconscience, malveillance et conflits d’intérêts.

Dans un jus d’épinard, il y a 100 fois plus de calcium que dans du lait de vache.
– Dr Miguel Barthéléry

3. Performant, vivant et en pleine santé

De nombreuses maladies disparaissent dès lors que la consommation de protéines animales se réduit progressivement pour devenir nulle. Les phases de récupération et régénération sont optimisées car la digestion peut représenter jusqu’à 75% de notre consommation énergétique.

Il n’est donc pas surprenant de constater que les meilleurs athlètes dans leur domaine sont végans !

Le magnifique reportage « The Game Changers » met à l’honneur ces sportifs et leur régime végan. Une démonstration sans pareil de la nocivité et tout du moins de l’inutilité des protéines animales pour l’humain. [1]

4. Spiritualité & souffrance animale

S’il existe des différences entre l’humain et l’animal, en particulier au niveau de la parole, l’animal ne souffre pas comme l’humain de cet ego qui peut le rendre pervers narcissique, psychopathe ou tout simplement menteur et insupportable.

La vie animale est plus respectueuse de la nature et aucun carnivore ne fera d’ailleurs de provision de nourriture comme le fait l’humain. L’animal carnivore ne chasse et ne tue que par besoin. Jamais par plaisir. Je me souviens d’un documentaire animalier dans lequel une panthère qui venait de tuer une maman chimpanzé a découvert en grimpant dans l’arbre, le bébé chimpanzé blotti sous la mère. Aussitôt et sans hésitation, elle a délaissé sa proie morte pour prendre le bébé et aller le « couver » en le léchant pour lui apporter du réconfort !

Les animaux sont doués de conscience, de sentiment et d’intelligence. Ils ont même des capacités sensorielles que l’humain a perdu, faute d’usage…

Si l’élevage « bio » plus « sauvage » et naturel est plus respectueux que l’élevage industriel, les conditions de vie et d’abatage du bétail sont particulièrement cruelles et écologiquement dévastatrices.

Les hormones de stress de la bête, de sa captivité à l’abattoir, se retrouvent d’ailleurs dans le cadavre. L’humain n’est-il pas le seul mammifère à manger du cadavre ? Les charognards mangeant essentiellement les abats frais et les parties qui conservent une certaine activité microbienne.

La spiritualité et la connaissance des sciences modernes, telle la physique quantique, nous éveillent à une énergie source, subtile, immuable, créatrice et fédératrice. Cette énergie nous unit à un vaste Tout, dans une interdépendance à tout chose et à tout être vivant.

Ne pas avoir conscience de cette unité ne la rend pas pour autant inexistante, comme aiment à nous le rappeler les industriels de la chimie qui se consacrent uniquement à l’univers visible. Univers visible qu’ils tentent de maitriser par pur profit.
Peut-on breveter et vendre la nature ? L’air ? L’énergie ?
Leur échec maintes fois démontré en cette période de crise illustre ô combien il est impossible de maitriser le visible, si l’on ignore que la génèse de toute chose visible vient du monde invisible.

Un être éveillé ou développant sa spiritualité ne pourra donc qu’occasionnellement consommer des protéines animales, non par dogme ou croyance, mais par respect et connaissance.

5. La plus grande catastrophe écologique

La pêche industrielle se révèle être la pire catastrophe écologique de toute l’histoire de l’humanité.[2] Elle est en effet la première cause de :

  • pollution plastique des océans, véritables poumons de la planète ;
  • extermination de masse des espèces vivantes ;
  • destruction de la biodiversité marine.

L’élevage industriel du bétail  arrive également en pôle position.
La production de protéine animale est donc numéro 1 toutes catégories des principales causes de destruction de la nature.

Pour la filière bétail :

  • Gaz à effet de serre
    Représentant 51% des gaz à effet de serre, notamment avec le méthane, la filière bétail est première loin devant le secteur transport (avion, bateau, véhicule de tourisme et transport) avec seulement 13% !
  • Déforestation
    Les cultures nécessaires à l’alimentation du bétail représentent 45% des terres et 91% de la déforestation de la forêt amazonienne ou encore un demi-hectare de déforestation par seconde de par le monde…
    Au rythme de la consommation actuelle de protéines animales, les 216 000 naissances journalières dans le monde imposent un accroissement de 14 000 hectares de surface agricole bétail par jour !
  • Consommation d’eau
    Lorsque la filière gaz de schiste réclame pour son exploitation 379 milliards de litres d’eau, la filière élevage en réclame 129 000 milliards !
    2 500 litres d’eau sont nécessaires pour un hamburger de 100 grammes !
  • Déchets et rejets de l’élevage
    Ces déchets, déjections et rejets polluent l’air, les sols, les rivières et ainsi les océans : ils sont la plus importante cause de destruction de la biodiversité marine, organe essentielle de la vie sur terre.
Les différents chiffres énoncés ci-dessus ne constituent qu’un extrait des nombreuses références mentionnés dans le film « Cowspiracy » disponible en fin de page.

6. La mémoire de l’animal

Lorsqu’un animal est maltraité, que ce soit pendant sa captivité dans l’élevage et bien évidemment lors de sa fin de vie à l’abattoir, les molécules d’eau de son corps enregistrent les émotions.
Cette mémoire de l’eau est aujourd’hui scientifiquement démontrée. Elle reste cependant niée par les scientistes et autres infirmes du discernement qui ne peuvent comprendre ce que signifie « toutes choses égales par ailleurs dans la reproductibilité d’une expérience« . La notion même de conscience de l’expérimentateur, du ou des observateurs, de l’environnement impactent toute expérience sur des mécanismes du vivant. Les industries pharmaceutique et chimique – la partie superficielle et limitée du vivant – ont tout intérêt à nier la réalité pour préserver leur business.

L’eau est pourtant un des éléments qui fait le lien entre le monde invisible de l’information et celui de la matière. Ainsi, en ingérant l’animal, c’est également sa mémoire émotionnelle, subtile qui est ingérée. Quel en est l’impact ? Cela dépendra bien évidemment de tout un chacun. C’est juste un critère supplémentaire à prendre en compte dans la balance.

Etre végan pour sauver l’humanité et la planète

Santé, science, spiritualité et vraie écologie nous confirment, en dehors de tout doute possible, que devenir végan doit-être la priorité numéro un pour tous les humains.

Se croire écolo parce que l’on prêche pour la voiture électrique tout en mangeant des protéines animales est un non-sens qui devient une escroquerie lorsque l’on continue de se voiler la face… On devient dès lors complice et porte-parole de la propagande technologique.
Car toute solution technologique rajoute une couche supplémentaire de pollution là où il devient nécessaire de revoir notre mode de vie, de consommation.
Le sujet est bien de refondre le système de croyances qui nous maintient dans l’esclavage de l’idéologie de la technologie salvatrice. Mais le moteur de l’industrie est le profit, non le respect de la nature.

Etre végan est la première et la meilleure des réponses pour éviter l’effondrement, la collapsologie que redoutent tant les milliardaires dont les seules réponses sont transhumanisme et eugénisme.

Et si le changement du monde, commençait par la transformation de mes croyances, pensées et attitudes alimentaires ? Elémentaire ?

Et pour se mettre en chemin, rien de tel que goûter l’art culinaire du véganisme ! [3]

Ressources – Références

[1] Voir le casting des athlètes végans du film The Game Changers https://gamechangersmovie.com/cast/

[2] Cf le documentaire Seaspiracy

  • bande annonce : https://youtu.be/Rhr5MgN0ARY
  • Présentation : https://youtu.be/wj0U1DQ5j3w
  • Mise en garde pour diminuer la portée alarmiste du documentaire. A noter que lorsque des prévisions alarmistes concernent l’écologie, le pouvoir des industriels et des politiques, les médias volent au secours de ces derniers, qui sont leurs employeurs… Lorsqu’il s’agit de propagande alarmiste dans une crise sanitaire pour vendre des thérapies expérimentales, les médias censurent ceux qui en appellent à la raison. Deux poids, deux mesures ?
    https://youtu.be/y8ZL0mePeLQ

[3] La croissance des restaurants végétariens et végans se poursuit ! En Gironde un premier restaurant végan étoilé ! https://www.sudouest.fr/2021/01/18/guide-michelin-premier-restaurant-vegan-etoile-au-monde-ona-rentre-dans-l-histoire-8300896-2735.php

Une excellente adresse parisienne pour découvrir une cuisine végétarienne aux saveurs méditerranéennes https://www.restaurantdaya.com/ 

Cf l’anatomie comparée de l’alimentation : https://www.vegetarisme.fr/and-position-2016/

https://www.vegetarisme.fr/comment-devenir-vege/alimentation-equilibree/anatomie-comparee-alimentation/

Cf Thierry Souccar, in « Lait, mensonges et propagande », https://www.thierrysouccar.com/

Cf l’article La voiture électrique n’est pas écologique

Manger (un peu) moins de viande équivaudrait à retirer 8 millions de voitures de la circulation. Basée sur le mensonge de l’urgence climato-carbone, cette étude n’en démontre pas moins l’urgence pollution-santé face à la surconsommation de protéines animales. https://www.geo.fr/environnement/manger-un-peu-moins-de-viande-equivaudrait-a-retirer-8-millions-de-voitures-de-la-circulation-etude-oxford-215836#photo-4

Cf l’interview de Gilles Lartigot, l’alimentation végétale https://www.95degres.com/atelier/racines/1980-2020-evolution-de-l-alimentation/gilles-lartigot-vegetal-engage