Confronté à la dictature sanitaire,
Dont l’objectif est de faire taire[i],
Par des mesures tout autant délétères
Que liberticides et mensongères,
Pour l’homme comme pour la terre,
A nous imposer une nouvelle ère.
Comment affronter sa lucidité ?
Par la conscience et la connaissance,
Vivre au quotidien sa clairvoyance
En toute sagesse et sérénité
Face à tant de fourbes duplicités ?
Se dégager de toute complicité
Sans sombrer dans l’émotion
Mais témoigner de compassion
Pour les pathétiques tortionnaires,
Qu’ils soient les vrais actionnaires
Ou juste leurs vulgaires pantins
Dont le juteux métier est le tapin ?
Car la prostitution est infidélité
Au respect de son humanité,
A l’abandon de toute dignité
Pour satisfaire sa cupidité,
Ou vivre par déni de sa lâcheté
Que la terreur permet d’acheter.
Comment stopper le spectateur,
Pour activer en soi le réel acteur ?
De son autonomie libératrice,
De toutes ces industries factices
Qui ne sont que de virils poisons,
Pour nourrir quelques gros poissons
Dopés à la manipulation et la corruption
Pour que les pigeons soient en prison.
Directement sans passer par la case éveil
Et savourer sans modération la liberté
Qui préserve de toute stupidité,
Et participe au grand réveil
D’une humanité plus fraternelle
Car résolument vivante au naturel.
Dans un présent nourri d’échanges,
Pour qu’au-delà des CSP et des âges
Les attitudes se révèlent fluides partages
Harmonieux et légers comme des anges !
L’acteur d’un monde meilleur,
Assume ses responsabilités
Par sa propre capacité
A produire de l’intérieur
Toute réflexion et intelligence,
Pour déjouer les manigances.
Comprendre les multiples réalités
En observant globalement les faits
Pour identifier les différentes vérités
Et se détourner des fraudes et méfaits.
Ne plus se satisfaire d’opinions
Mais déduire ses seules conclusions
De ses nombreuses observations
Sans céder aux viles tentations
De paresse mentale et facilités
Qui interdisent toute félicité.
Cette crise est une opportunité
De démasquer la malveillance,
De guérir d’un pouvoir arrogance
Car au-delà de son impunité,
C’est bien de son infirmité,
A vivre en harmonie et unité
Qu’il faut l’ego abandonner,
Pour jouir du recevoir et donner.
Merci la crise !
- Thierry Alingrin
Crédit photo : Image par klimkin de Pixabay