Une méditation de Christophe André[1] sur le bonheur m’a particulièrement plu et interpelé. Elle a fait mouche ! Christophe André y énonçait trois devoirs essentiels sur le bonheur. Ils sont aisément transposables à la santé ou à la sérénité.
Dans un contexte sanitaire où les clivages et tensions deviennent sensibles, comment éveiller les consciences et partager les faits et fondements scientifiques ? Et ainsi ramener à la raison ceux qui vivent dans la peur et le déni des réalités ?
Comment partager les recettes d’une bonne santé ? Ou celles d’accueillir avec sérénité les inquiétantes désinformations et autres « calamités » de notre humanité ? Une humanité vampirisée par des industriels milliardaires dont la seule solution d’évolution serait dans leurs technologies transhumanistes antinatures : asservir la « méchante » ou « déficiente » nature ou mourir ? Tel serait l’unique choix possible…
Comment éveiller les consciences pour s’extraire d’un tel délire ?
Depuis plusieurs années déjà, le partage du programme Etre pleinement Vivant m’a confronté à cette difficulté d’éveil. Celle du respect de la nature et celle de l’autonomie du corps-esprit à créer les bonnes conditions et solutions, pour être pleinement vivant : en bonne santé, serein et heureux.
Les trois points présentés par Christophe André sont précis. Ils se complètent subtilement et harmonieusement.
1. Le devoir de discrétion
Lorsque je suis heureux, je dois mesurer ma propension à afficher à l’extérieur mon bonheur, ceci afin de ne pas choquer les gens malheureux.
2. Le devoir de réserve
Tout comme l’homme riche ne peut, de but en blanc, expliquer à l’homme pauvre que gagner de l’argent est simple, lorsque je suis heureux, je dois veiller à ne pas imposer ma recette du bonheur à celui qui ne le demande pas.
3. Le devoir de partage
Néanmoins, je peux partager mon bonheur, en incluant mes proches et élargir autant que possible le cercle des gens qui vont pouvoir bénéficier, d’une certaine façon, de mon bonheur. Sans l’imposer, mais en le diffusant de façon respectueuse et communicative.
Conscience, responsabilité, culpabilité
Dans son ouvrage « Biologie des Croyances », le Dr Bruce Lipton raconte une anecdote que j’ai mainte fois vécue. A l’issue d’une de ses conférences, un couple lui rend visite dans sa loge. La femme est assez « remontée » contre sa conclusion en forme d’avertissement « Chacun est responsable de ce qui lui arrive dans la vie[2]. »
Il est en effet légitime de ne pas se sentir coupable. Et plus confortable de ne pas se sentir responsable de sa maladie ou de sa détresse. Bruce Lipton a fini par obtenir l’adhésion de son interlocutrice sur le fait qu’elle ne devait pas se sentir coupable d’une situation ou d’un mécanisme dont elle n’avait pas conscience. Je deviens responsable dès lors où je suis conscient des mécanismes sur lesquels je peux agir.
La culpabilité est une notion qui introduit le jugement – bien/mal – qui n’a pas d’intérêt pour un être souverain, mature, autonome, libre.
La notion de responsabilité, être à même d’apporter la réponse est beaucoup plus pertinente et enrichissante.
Chacun est personnellement responsable de tout ce qui survient dans sa vie.
– Dr Bruce Lipton
Et c’est bien la conscience qui va faire la différence ! Dès que j’ai pris conscience des principes et des mécanismes du vivant, je peux agir pour ma santé, ma sérénité et mon bonheur.
La crise sanitaire a mis en évidence que tous les malades étaient, plus ou moins selon le degré des symptômes, immunodéprimés et en carence de vitamines D, C et de Zinc.
A qui appartient donc la responsabilité d’éviter et de résoudre ces carences ? A tout un chacun dès lors où certains gardiens de l’humanité[3] nous réinforment sur ces principes universels de la vie. Une vie plus naturelle et respectueuse du corps-esprit.
Merci à Christophe André et à tous ceux – très nombreux – qui guident mon évolution, mes réflexions et mes actions depuis de nombreuses années.
Ce blog est aussi l’occasion de partager ces connaissances pour éveiller les consciences à Etre davantage porteur de Vie, en santé, dans la joie et la sérénité.
Ressources & références
[1] Dr Christophe André, Psychiatre et auteur de nombreux ouvrages
[2] Dr Bruce Lipton, in « Biologie des Croyances », aux Editions Ariane, p 224
[3] Merci à Jean-Jacques Crèvecœur et Idriss Aberkane pour cette formule « Gardiens de l’humanité », souvent qualifiés de complotistes dès lors où les solutions naturelles sont mises en opposition aux solutions industrielles.
Mensonges et conflits d’intérêts, Cf Idriss Aberkane et Charles Gave, « Les politiques s’enfoncent dans le mensonge », https://youtu.be/v3y5m0QsH7U