Se libérer de la souffrance

Comment se libérer de la souffrance ?

Quelle promesse ! Peut-on se libérer de la souffrance, du désagréable, du négatif ? Et ne vivre que des moments agréables et positifs ?

La quête est légitime. N’est-elle pas vaine ? Et pourtant…

Toute démarche scientifique doit définir son périmètre d’expérimentation, son référentiel et les paramètres associés.

Aussi, précisons le mot souffrance. Est-il universel ? Oui, à l’évidence pour son sens. Mais dans son contexte ? Est-ce que le même fait, le même évènement provoque les mêmes sensations et les mêmes émotions chez tout un chacun ? Évidemment non.

Contrairement à la douleur qui est d’ordre physique, la souffrance est d’ordre mental, psychique. Ainsi elle est plus subjective que la douleur. Et si les deux sont liées, la souffrance est davantage dépendante des différents conditionnements et traumatismes de notre passé.

Un autre regard ?

Les enseignements spirituels ancestraux nous invitent au détachement du soi pour ne plus focaliser sur notre petite personne. Pour ne plus amplifier la résonance de la douleurdes sensations et des émotions.

Depuis le début du 21ème siècle, une révolution scientifique se déroule. La physique quantique moderne, le rôle de l’eau et de la lumière, l’épigénétique, l’électromagnétisme ont permis de dépasser les croyances que l’homme n’était qu’une simple machine « chimique« .

L’humain est un être de matière pour une part infime : moins de 0.001%. Car le vide quantique occupe plus de 99.999% de cette matière discontinue. Et ce vide quantique n’est pas soumis aux contraintes de l’espace-temps !

Dans ce vide, partie la plus vaste et importante, l’humain est donc un être façonné par des énergies – dont électromagnétiques, des informations et de la conscience. Le vide et son contenu invisible façonnent, structurent et animent la matière par l’intermédiaire des molécules d’eau. Véritables interfaces, ces molécules d’eau créent alors la forme et la fonction de nos différents organes et structures.

Une seule origine, la conscience…

Comme Hippocrate nous y invitait, aller à la cause des causes des causes, renvoie à une seule origine nommée conscience impersonnelle. Cette conscience impersonnelle se suffit à elle-mêmeElle ne dépend de rien.

Ainsi la matière dépend de multiples énergies. Les énergies sont des informations en mouvement. Qui crée ces informations ? Un vaste champ de conscience illimité. Qui crée et anime ce champ de conscience ? La conscience impersonnelle.

De ce point de vue vertigineux, la matière de l’humain est insignifiante. Et pourtant nous focalisons en permanence sur cette matière « insignifiante« , sur le visible. Qu’il s’agit pourtant de ne pas nier.

Cette misère et cette douleur, comme vous les nommez, sont la conséquence de l’Ignorance et cette Ignorance opère de deux façons : premièrement, elle couvre et voile, deuxièmement elle projette et surimpose.
– Jean-Klein, maître spirituel français, sur la non-dualité, musicologue et médecin de formation, 1912 – 1998, in « La Joie sans objet… », p9, Almora Eds

De notre responsabilité ?

Si la matière se créée et s’anime en permanence par un champ de conscience, vaste, sans limite, sans contrainte d’espace-temps, suis-je réellement le créateur-acteur-spectateur de mon être et de mon environnement ? De mes pensées ? De mes joies, de mes peines, de ma souffrance ? Suis-je responsable de ce qui m’arrive dans ce référentiel très étriqué de la matière ?

Vivre le retour à l’Unité

Le poisson rouge est-il à même de décrire son bocal ? Est-il conscient de ce qu’est l’eau dans laquelle il baigne ? Pour en prendre conscience, il doit changer de référentiel : sortir du bocal.

C’est le principe de la dualité. Pour prendre conscience de l’Unité, chaque être a besoin de vivre cette séparation d’avec ce vaste espace de conscience impersonnelle. Cette séparation s’incarne dans la dualité : l’invisible et le visible, moi et l’autre, l’amour et la haine, la joie et la souffrance. Cette dualité se fait par identification, attachement à son « moi« .

Ainsi le nourrisson va progressivement et jusqu’à l’âge de 7 ans, focaliser son attention sur ses expériences. Et par la-même contracter et/ou dilater ses molécules d’eau dans des mouvements vibratoires qui créent sa mémoire.

Cette mémoire devient le filtre par lequel la Vie nous adresse des « messages rappels » : toutes nos expériences quotidiennes ne sont là que pour révéler que nous sommes vivants. Ces expériences sont autant de stimuli pour nous reconnecter à notre véritable naturela conscience impersonnelle.

La douceur, la violence ou la virulence de nos expériences sont directement proportionnelles à notre résistance. La Vie nous adresse les messages-expériences selon nos capacités d’accueil et d’éveil à nous détacher de notre « moi étriqué« .

La dualité est le processus pour retrouver l’Unité par le détachement du soi. Je ne suis pas uniquement ce moi limité par les 0.001% de matière. Je suis aussi cet espace de conscience impersonnelle illimitée. Réunir le limité de la matière et l’illimité du vide quantique,  voilà le JEU de la Vie.

L’enseignant le plus sage et le plus qualifié est la Nature elle-même.
– Léonard de Vinci

Souffrance et résistance

Pourquoi s’enraciner dans la souffrance, dès lors où notre impuissance, réelle devient relative aux 0.001% de matière physique.
Et si nous relativisions en changeant de référentiel ? Pour dilater nos molécules d’eau, apporter de l’espace au cœur de notre être de matière et se sentir pleinement vivant ? Vibrer au rythme d’un espace illimité, plutôt que vibrer prisonnier d’une matière étriquée.

S’inspirant des enseignements spirituels et des récentes découvertes scientifiques, la pratique PEACE permet d’insuffler une étincelle d’intemporel, de plénitude de l’instant présent, de se détacher des mouvements incessants d’un mental trop envahissant.

Laissons la Vie, la Source, être aux commandes. Nous sommes à la fois spectateur et acteur. Mais pas vraiment auteur-réalisateur du vaste jeu de la Vie. Et si nous lui faisions confiance ? Pourquoi ne pas nous comporter comme ces instrumentalistes, qui pour jouer la plus juste des partitions, se laissent accorder et diriger par la seule et unique chef d’orchestre, dame Nature ?

Depuis près d’un an, la pratique régulière PEACE m’a profondément transformé. Le chemin reste à vivre au quotidien, dans chaque instant. Mais la sérénité jaillit et revient désormais plus spontanément. L’inquiétude et  l’incertitude de vivre dans un monde mouvant, déroutant, émouvant, bouleversant et parfois même désespérant reviennent régulièrement… Pour mieux révéler la sérénité dans la pratique de notre présence à notre présence à l’instant.

Notre attention à notre présence à l’instant est la porte.
La pratique est la clé.

Comment se détacher de la souffrance ?

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