La matière et les objets sont des miroirs de la consciencemiroir objet

Se mettre à nu ? Se rendre vulnérable ?

D’où vient cette naturelle souffrance ?
Devons-nous croire à sa naissance,
Avec celle de l’égo dès notre enfance ?
Et d’une déconnexion de Conscience ?

Juste pour mieux observer le Silence
La matière se meut en turbulences,
En des espaces contractés si diversifiés
Qu’il est biaisé mais aisé de s’identifier.

Voilà qu’avec le langage paradoxal,
La voie se déroule subtile et royale.
Nul besoin d’user de neuro-plasticité
Pour retourner à notre origine, félicité.

Qu’importe de dévoiler cette nudité
Dans cette démarche de vulnérabilité
Au moyen d’une naturelle déloyauté
Pour se détacher, ou pas, avec fluidité.

N’attendons pas l’urgence d’hier
Pour transcender ces frontières
Et du refus le transformer en accueil,
Car l’essentiel est invisible pour l’œil.

Ne focalisons pas sur ce personnage
Celui qui matérialise leurres et âge.
Car par la Source, vivre est intemporel
Avec la douce sérénité de l’immortel.

Crédit photo :

  • Esspace Casey Horner sur Unsplash
  • Miroir Niclas Gustafsson sur unsplash
  • Composition Thierry Alingrin