Plénitude de deux enfants pleinement vivants

L’enjeu ? Se détacher du « Je » pour jouer le jeu de la Vie !

Et si le véritable et ultime enjeu
N’était que de vivre un simple jeu ?

Ce faisant, surgirait l’abondance
Dès lors où l’on accueille la danse.
Celle du tourbillon du grand don
Du Soi, qui se laisse être abandon.

Celui du mouvement de la Vie
Qui n’a besoin d’aucune envie
Car dans l’instant la plénitude,
Apporte la totale complétude.

L’élan se veut alors impersonnel,
Libre de tout égo, de tout désir,
Il est par essence intemporel
Et garantit l’expérience plaisir.

Je suis bien plus qu’un unique acteur,
Tout autant réalisateur que créateur,
Pourtant dégagé de toute responsabilité
Si mon « je » s’unit avec la source illimitée.

Peu importe les obstacles vers l’éveil,
L’essentiel est que je m’émerveille,
De chaque être, de chaque relation,
Pour que soit la subtile communion.

Car tout est (é)mouvant, enthousiasmant,
Dès lors où je suis vraiment conscient,
Que seul le détachement rend aimant
Et assurément pleinement vivant !

Joyeuses fêtes de fin d’année

– Thierry Alingrin