Voilà deux questions corollaires, indissociables dans notre culture occidentale. Mais finalement qu’est-ce que la maladie ? Suis-je en bonne santé si je ne suis pas malade ?
La médecine officielle allopathique, formattée par la chimie et les intérêts de l’industrie pharmaceutique, n’a plus rien à voir avec la médecine d’Hippocrate dont les devises « d’abord ne pas nuire » et « aller à la cause, des causes, des causes » semblent totalement enterrées…[1]
Pour catégoriser et normer les maladies, la médecine officielle s’intéresse d’abord aux symptômes afin d’établir des protocoles chimiques pour éliminer les symptômes, en se substituant au corps-esprit.
La maladie est l’effort que fait la nature pour guérir l’homme. Ce qui apparait au malade indispensable à repousser renferme l’or véritable qu’il n’a trouvé nulle part ailleurs.
– Carl Gustave Jung, médecin psychiatre, 1875 – 1961
Qu’est-ce que la maladie ?
Serions-nous malades du fait de l’apparition de symptômes ? Ou l’apparition des symptômes serait-elle déjà synonyme de maladie installée ? La science a prouvé par exemple, qu’un cancer peut se révéler au bout de 15 à 20 ans après le début de son activation…
De nombreux scientifiques et thérapeutes soulignent que le symptôme est un témoin d’alerte que notre corps-esprit utilise pour notifier qu’il a atteint une surcapacité de traitement homéostatique, c’est-à-dire d’équilibre vital optimum.
Le symptôme est par ailleurs associé aux processus d’élimination et de mise en sécurité. Ainsi Irène Grosjean et le Dr Miguel Barthéléry distinguent 4 catégories[2] de maladies selon leur gravité liée à l’ampleur de l’empoisonnement et la difficulté d’élimination qui en résulte.
Toute stratégie chimique qui consiste à s’attaquer au symptôme – fièvre, diarrhée, acné, tumeur par exemple – contrarie les réactions du système immunitaire mais aussi de l’ensemble des autres systèmes qui agissent tous de concert, H24, pour maintenir un équilibre de vie optimum !
Quelles causes d’une maladie ?
Les causes d’une maladie, ou plutôt de l’apparition de symptômes, sont multiples.
Dans sa vision scientifiquement désuète et étriquée du fonctionnement du corps-esprit, la médecine chimique ne prend presque pas en compte les aspects énergétiques. Mais l’évolution est inéluctable.
L’intrication quantique et les différentes expériences scientifiques depuis plus de 50 ans ont prouvé que le corps et l’esprit ne faisaient qu’un, l’un servant de support à l’autre et réciproquement.
Les sciences modernes ont également montré que l’énergie – sous forme d’ondes vibratoires – est à l’origine de toute matière et qu’elle impacte davantage la santé que ne peut le faire la chimie.
Dans un sens négatif, l’énergie peut produire la maladie et dans un sens positif, l’énergie peut produire le retour à un équilibre vital optimum, c’est-à-dire la santé.
La science récente de l’épigénétique a prouvé que les cellules, la membrane de la cellule, l’ouverture des protéines membranaires intrinsèques ou l’activation des gênes, étaient plus impactées par des signaux vibratoires que par des signaux chimiques et ce pour deux raisons majeures :
- Les signaux vibratoires se déplacent beaucoup plus vite et sans obstacle ;
- Contrairement au processus chimique, il n’y a pas de perte de chaleur lors des réactions énergétiques qui sont donc plus efficientes et appréciées du corps-esprit [3].
L’énergie, source de vie
Ainsi notre mode de vie va directement influencer notre état de santé sur plusieurs plans qui génèrent tous des ondes vibratoires de basses ou plus hautes fréquences.
Selon notre degré de stress ou de paix intérieure, la capacité énergétique – quantitativement et qualitativement – de notre corps-esprit sera mieux à même d’orchestrer son merveilleux concert de coopération entre les quelques 100 000 milliards de cellules et le billiard (1012) de microbes qui constituent la matière organique visible de notre corps.
Ainsi ce sont différents plans de notre existence – spirituel, émotionnel, psychologique, physiologique et environnemental – qui sont concernés par ces signaux vibratoires. Ces signaux vibratoires impactent en effet notre équilibre vital – homéostasie – et notre capacité à le maintenir à son plus haut niveau de vibration.
Les différentes pollutions intérieures comme extérieures conduisent à réduire ces fréquences vibratoires de façon locale mais aussi globale, puisque tout le monde travaille de concert. Et lorsqu’il y a trop de disharmonie dans l’orchestre, la cacophonie s’entend même pour le profane qui ne sait pas écouter : les symptômes deviennent évidents, audibles, visibles et même parfois très douloureux.
L’équilibre des énergies
Par nature et essence, le corps-esprit orchestre en permanence l’équilibre des énergies pour une vitalité optimum. Et si pour être dans ce parfait équilibre vital, nous accompagnions ce mouvement légitime du corps-esprit plutôt que de le contraindre à choisir d’autres voies ? Qui mieux que lui peut coordonner ses milliers de milliards de cellules qui ont également des milliers de milliards d’interactions-échanges à la seconde ?
Quels esprits humains pourraient créer une intelligence artificielle capable de faire mieux que la nature ? Alors même que l’on ignore encore l’essentiel de ce qui constitue nos énergies motrices et fédératrices ?
Dans son manuel de psychomagie, l’artiste Alexandro Jodorowsky complète cette vision globale et replace même les énergies « mentales » au sein du processus de guérison :
Sous chaque “maladie” se trouve l’interdiction de faire quelque chose que nous désirons ou l’ordre de faire quelque chose que nous ne désirons pas.
Toute guérison exige la désobéissance à cet interdit ou à cet ordre. Et pour désobéir, il faut se débarrasser de la peur enfantine de ne plus être aimé, c’est à dire abandonné.
Cette peur entraine un manque de conscience.
Celui qui en est affecté n’a pas conscience de ce qu’il est vraiment, car il essaye d’être ce que les autres attendent qu’il soit. S’il persiste dans cette attitude, il transforme sa beauté intime en maladie.
La santé ne se trouve que dans l’authenticité.
Pour parvenir à ce que nous sommes, il faut éliminer ce que nous ne sommes pas.
Le plus grand bonheur, c’est d’être ce que l’on est.
Etre en bonne santé
Etre en bonne santé est donc le résultat d’un processus continu d’adaptation pour garantir un équilibre énergétique optimum en fonction des circonstances. Ce processus d’adaptation permanent s’appuie et se manifeste sur plusieurs plans – spirituel, émotionnel, psychologique, physiologique et environnemental.
L’individu angoissé qui ne sait pas prendre du « bon temps » n’est pas en bonne santé, même en l’absence de symptôme physiologique : les symptômes sont à considérer dans tous les plans de l’être.
Tous ces plans sont en effet interdépendants et méritent notre attention :
- pour y cultiver de bonnes énergies ;
- pour y savourer les forces motrices de croissance ;
- et accompagner intelligemment le mouvement naturel de santé plutôt que de s’y opposer et de le contrecarrer par ignorance.
Cet équilibre se fait en fonction des modes exclusifs de défense et croissance. Si les cellules du corps ne sont jamais toutes au même moment en mode défense ou en mode croissance, une tendance générale s’impose et conditionne la totalité de l’être. Soit dans un cercle vertueux de croissance et donc de santé, soit dans un cercle autodestructeur de défense et protections, créateur de maladies [4].
C’est ainsi que plus nous faisons de l’exercice, mieux nous respirons et mangeons sain, mieux nous méditons, plus nous rions, plus nous sommes joyeux, confiants, aimants et bienveillants, plus nous sommes en mode croissance et donc… en bonne santé ![5]
Ressources & références
[1] Cf La médecine chimique n’est pas une science, quelle légitimité au 21ème siècle ?
[2] Cf Irène Grosjean, in « La Vie en Abondance »
- Maladie fonctionnelle (grippe, rougeole…), le corps-esprit a suffisamment de vitalité pour éliminer les poisons, les symptômes permettent l’élimination ;
- Maladie lésionnelle (cancer…), il y a une trop forte congestion-accumulation de poison sur un organe donné et le corps-esprit crée la tumeur pour isoler et mettre en sécurité ;
- Maladie auto-immune ou dégénératrice (Parkinson…), le degré d’empoisonnement est multiple, le système immunitaire semble désorienté par la multitude des attaques et agit de manière apparemment décorrélée ;
- Maladie génétique ou héréditaire, l’empoisonnement des parents a été transmis à l’enfant.
[3] Cf Dr Bruce Lipton, in « Biologie des croyances »,
Les signaux vibratoires de type électromagnétiques se déplacent à la vitesse de 300 000 km/s là où un signal chimique se déplace à la vitesse de moins de 1 cm/s !
[4] Sur le mode défense, le sujet a déjà été abordé dans l’article : Pourquoi la peur et le stress rendent débiles.
[5] Cf l’article Quelles connexions entre santé, bonheur et énergie ?
Cf l’homéostasie, comment le corps-esprit peut se guérir par lui même : http://www.permaculteurs.com/article/lhomeostasie-notre-corps-est-notre-premier-medicament/