Du chaos par une naturelle entropie,
A l’ordre via l’opposée néguentropie,
Tout tend vers une juste harmonie
D’un imperceptible mouvement infini.
De contes pour apeurer les grands enfants,
D’une crise sanitaire fruit de l’imaginaire,
Du non-sens du climat perpétuel changeant
Ou d’un terrorisme justifiant les guerres.
De la science et sa fausse dévotion,
Pour une stratégie de sa négation,
L’invention de virtuelles pénuries
Présentées en véritables incuries.
Toutes ces orchestrations de contre-vérités
Qui façonnent l’horreur en unique réalité
Pour de paniques en débats de sectaires,
Aboutir à la révolution techno-totalitaire.
D’une aristocratie experte en félonie,
Aux seuls arguments infamie et calomnie,
Dans un concert de propos mensongers
Pour discréditer les véritables messagers.
Face à tant de crédulité devant l’adversité,
Quel meilleur ennemi que notre stupidité
A cautionner vanité, cupidité et autorité,
D’un mental égocentrique et sa volonté ?
De dominer la Nature dont il n’est qu’un reflet,
Et de ses décisions qui ne sont que camouflets,
A quémander et rechercher à l’extérieur
Bourreau et sauveur qui sont intérieurs.
Mais c’est d’un délétère arbitraire sectaire
Que surgira un nouvel équilibre salutaire,
Provisoire, illusoire autant que dérisoire
Pour qui sait voir au-delà des déboires.
Mais pourquoi bouder un retour au naturel,
Vers une humanité unanimement fraternelle,
Conséquence de gens rayonnants car confiants,
Réellement vivants car pleinement conscients.
Pour jouir de la vie et ses invisibles merveilles,
Au-delà des automatismes de l’état de veille,
Se détacher de l’affabulateur égo par un réveil,
Fruit d’assidues observations, sources d’éveil.
En cet instant, il n’y a ni auteur ni auditeur, juste est réel l’instant et son partage témoignage, au-delà des nuages et du regard sage, intégralité d’une totalité sans discontinuité.
Joyeuse année 2024 !