Quelle nature de cette peur
De ne pas être à la hauteur,
Qui entraine cette torpeur ?
Qui est réellement l’auteur ?
Du trouble y a-t-il un fauteur ?
Quelle nature du spectateur ?
Quelle responsabilité de l’acteur
Qui vit alors l’interdit castrateur ?
Volage, la quantique vague abonde,
Se laisse dans l’espace vagabonde,
Créant le tourbillon des pensées
Pour tant d’énergie dépensée.
Parce que la conscience persistante,
Éternelle partenaire de l’instant
Se conjugue tour à tour distante,
Ou unie, comme meilleur présent.
Alors que vive cette déloyauté
Pour qu’émerge dans sa royauté
Et son ultime lumineuse beauté
Sa majesté, l’instant chapeauté.
Avec l’instant la réconciliation,
Nul besoin de résignation
Ou même d’obligation,
De chemin et détermination.
Quand la voie est sans objet
La Vie s’enchante sans rejet,
L’accueil est douce fatalité,
Le quotidien vit la simplicité.
– Thierry Alingrin
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