Et si la Vie ne pouvait avoir de sens ?
Que le chercher crée la souffrance ?
Que face à notre réelle impuissance,
La paix ne s’exprime qu’en conscience ?
Celle d’une attention à la présence,
Pour dans l’instant gouter le silence,
D’un abandon qui se fait guidance,
A notre Origine, la reconnaissance.
Dès lors jaillit la confiance,
Que ce retour à l’illimité,
Me confère subtile éternité
Pour être douce bienveillance.
Vivre est déjà son unique sens.
La plénitude est notre essence,
Si je me détache du visible,
« Comme uni » avec l’invisible.
Mon parcours dans la dualité,
Propos de la Vie pour un jeu,
Celui d’abandonner mon « JE »
Et retrouver l’immobile Unité.
Alors, laisser être la perte de sens ?
Au sens compréhension, sensation
Et bien évidemment juste direction ?
Car la Source, la Vie, y révèle sa présence.
- Thierry Alingrin