Trop souvent les mots
Sont porteurs de maux.
Alors la voix (voie) du Silence
Seule voie (voix) d’existence ?
Sans limite, intemporelle présence,
Invisible, elle ne se voit en miroir,
Car tout autant blanche que noire,
Non localisable car pure essence.
Toute vaine tentative d’identification,
Justes revendications et explications
Mènent à d’enseignantes souffrances
Où vouloir y voir substance et sens …
Enferme dans plus d’errance.
Rien ne finit ni ne commence
Car au-delà est la permanence
Véritable fontaine de confiance.
Laisse aller les concepts,
Vis pleinement les affects,
Détourne toi des percepts,
Sont les précieux préceptes.
Oublie de vivre aux forceps
Avec force mental et biceps,
L’essentiel est invisible des yeux
Mais ton cœur lui, œuvre radieux.
Vis de cet abandon sans avis
Il consacre et sublime la Vie.
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- Mains, Jackson David de Pixabay
- Galaxie, Guillermo Ferla sur unsplash